Voici l'exemple d'un jeune couple franco-laotien, qui avec beaucoup d'amour et de volonté s'attelle à construire un avenir meilleur pour des filles-méres et des enfants laotiens aux histoires parfois difficilles, comme ceux extraits de bordels thailandais. C'est sur la route de la chutte d'eau Hin kana, a une vingtaine de kilometres de Ventianne, la capitale du Laos, que nous les avons rencontré .
C'est lorsque l'on ne s'y attends pas que l'on fait les meilleures rencontres. C'est assis sur le bord d'une piste, sirottant avec déception un pepsi aprés avoir vainement pedalé dans le sable et sous la chaleur pour nager auprés d' une chutte d'eau qui s'est averée séche, qu' Hervé, passant avec son camion Kaola, nous a trouvé sur sa route.
Notre petit drapeau francais l'a intrigué, jouant ainsi son role de facilitateur de rencontres. Il nous a invité dans son domaine, pour prendre un verre. Nous y sommes restés deux jours et avons pu faire connaissance avec le BONhomme, sa femme et leur beau projet.
Hervé est un francais de 36 ans, originaire des alpes, brillament dynamique et qui aprés une premiére vie d'entrepeneur dans le paysage en Corse et sur le continent, s'est laissé capturé aprés quelques voyages par le sud-est asiatique. C'est étrangement le Laos, le pays certainemment le plus nonchalent de la région qui a su l'attacher.
Et puis, c'est bien sur, Toun, une delicieuse laotienne qu'il épouse, qui va l'ammener a s'installer dans la region de Ventianne, dont elle est originaire.
Il a alors plusieurs projets qui vont fusionner en une association humanitaire familliale, recoupant entre autres :


Nous avons pu voir l'école deja construite et participer a une delicate livraison de briques pour la cantine. En effet, il y a pafois quelques milliers de briques qui peuvent s'egarer sinon. Hervé nous a aussi montrer ses bébés : ses 3 chiennes mais aussi ces fragiles orchidées qu'il a placé a l'hombre sous un bosquet de bambous. Il me fut facile d'imaginer, que sous le travail d'Hervé, de Thoun et de la poignée d'ouvriers hmongs des vilages alentours, que ce terrain difficille, arride en hiver, innondable en saison de pluie, vide l'années derniére, deviendra dés l'année prochaine un petit paradis vert pour une poignée d'enfants et de jeunes filles.
En effet, la force de ce projet, est a mon avis, sa taille humaine et son inscription dans la durée. Il ne s'agit pas par exemple de sortir des enfants laos d'un bordel thailandais, pour les abandonner, sans famille ni avenir par la suite. Il ne s'agit pas de construire rapidement une école et de la remettre aux authoritées qui n'auront peut-etre pas les moyens ou l'envie de la faire fonctionner correctement.
Evidemment, l'association ERANLAO, dont nous pouvons attester du serieux, et au-dela, de la profonde humanité, a besoin de coups de pouce.
Un systeme de parrainage est prevu pour faire fonctionner l'orphelinat. Un appel est lancé aux benevoles. il s'agit en toute simplicité mais avec serieux de soigner, cultiver le jardin botanique ou enseigner l'anglais, le francais ou la mecanique aux enfants. Vous trouverez plus de details sur leur site.