TANDEMOTION

Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même. Confucius

lundi 16 juillet 2007

Dimanche dernier, vers midi, la personne qui avait achetée notre lit est venue le chercher. Nous ne le ressentirons que plus tard, mais avec cette visite nous avons concrètement entrepris le voyage. Frigo, micro-ondes, buffet et autres meubles nous quitteront dans la semaine, c’est sûr, ce n’est plus un projet, nous y sommes !

Lors que je pensais au « Départ », j’imaginais le soleil, un paysage différent et des gens parlant Italien. Je sens aujourd’hui que un vrai début est toujours, et avant tout, la fin de quelque chose. Le départ, serait donc, arrêter d’aller au travail en costume, finir avec les pique-niques au parc Montsouris, ne plus prendre le métro bondé, ne plus se balader Ile Saint-Louis en mangeant des glaces, ne plus faire deux heures de transport par jour, etc.

Et oui, nous prenons congé de notre ville et notre quotidien. Certes, nous les avons largement critiqué, en détaillant, point par point, leurs incompatibilités avec ce que nous attendions de la vie. Mais nous nous sommes attachés, comme nous nous attachons aux personnes malgré leurs défauts.

Le 25 juillet à Milan, nous commencerons à pédaler. Mais le départ a eu lieu, c’est évident, dimanche dernier, vers midi, à Paris.

El domingo pasado, cerca del mediodía, la persona que había comprado nuestra cama vino a buscarla. Sólo nos daremos cuento más tarde, pero con este hecho comenzamos concretamente el viaje. Heladera, microondas, aparador y otros muebles se irán en la semana, no podemos negarlo, ya no es un proyecto, estamos viviéndolo!

Cuando pensaba al inicio del viaje, imaginaba el sol, un paisaje diferente y gente hablando italiano. Hoy veo que el comienzo de algo es siempre, y ante todo, el final de alguna cosa.

Entonces, el inicio del viaje seria dejar de ir al trabajo en traje, acabar con los “picnics” del parque Montsouris, olvidarse del metro repleto de geste, privarse de paseos en la isla Saint-Louis, dejar de lado las dos horas de RER et Bus, etc.

Nos despedimos de nuestra ciudad y nuestro cotidiano. Que, lo reconozco, hemos ampliamente criticado, detallando, punto por punto, sus incompatibilidades con relación a lo que esperamos de la vida. Pero como siempre nos apegamos, como nos apegamos a las personas a pesar de sus defectos.

El 25 de julio en Milano, comenzaremos a pedalear. Pero la salida se efectuó, es evidente, el domingo pasado, a eso de las doce, en París.


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