Les singes ? non ce n est pas nous. Nous sommes passe par une petite ile de la mer interieure du japon avant de reprendre la route vers Osaka sur Honshu (l ile principale pour ceux qui suivent). Nous y avons fait plusieurs decouvertes ...
TAIKO (tambour) :
Nous avions deja croise d etrange char tires par une 50aine de personnes sur Shikoku dans les rues au alentours des sanctuaires shento (religion japonaise traditionnelle). Nous avions entendu des tambours , vu ces etranges corteges, voles des photos sans jamais rien comprendre. Mais en debarquant sur l ile nous sommes tombe en pleine fete de taiko. chaque quartier a son espece de char surlequel de jeunes garcons frappent des tambours avec beaucoup d allure. il faut beaucoup de gens pour les deplacer. ils sont tres tres beau et la musique des tambours et des cris des porteurs est fascinante. Nous avons pu trouver une japonaise mariee a un philipin pour nous explique qu il s agissait de montrer sa foi ... et d en faire plus que les voisins. desfois ca degenere en bataille rangee entre deux quartier ou alors un char se renverse. l annee derniere deux porteurs sont morts ecrases par leur char.

Nous nous avons survecu en nous tenant assez loin.

Macaques du japon. (non ce n est pas nous)
Ensuite nous avons grimpe dans les montagnes de l ile, passe devant un boudha geant effimine aux allures de statue de la libertee sans flambeau, livre ni New york. Puis nous sommes tombes sur un puis deux macaques dans les arbres le long de la route. C est qu il y avait un parc, sans barierre, ou l on peut les voir ces fameux singes du japon. Tres impressionant car, hors saison, nous etions seul avec des centaines d energumenes. assez poli cependant pour nous piquer nos mandarines par la ruse et non par la force (car ils etaient tres nombreux). il y avait un chef. on le reconaissait a ces testicules disprorpotiones. 2 balles de tennis rouge qu il trainait fierement dans son sillage. De la a conclure que pour etre chef il faut avoir des couilles ...
En tout cas on a bien ri, en se faisant depouille, en essayant de les etonner avec des grimaces et en observant leur maneges . on a bien sur de jolies photo, de plus le site en surplomb etait lui meme un spectacle.

La montagne ca vous gagne : 18%
oubliant le temps a singer les macaques, nous nous sommes lance trops tard sur le reste de cette route de montagne. un panneau affichant une pente de 18%, nous a bien fait peur mais ce qui nous attendait etait vraiment terrible. une incroyable pente sans fin. nous poussions le velo de toute nos force jusqu a la tombee de la nuit. nous avons du gravir 500 metres de denivelle en 2 heures avec nos tandem charges avant de descendre dans la nuit une route sinueuse sur laquel Hans le tandem faisait des etincelles avec ses freins sur la fin. (veridique). avec juste une 30aine de kilometres mais un denivelle de 800 m, ce fut la journee de velo la plus difficile du voyage. le soir nous avons dormi dans la baraque du gardien d un camping, tout juste sur la plage.