lun 27 aoû 2007
La traversee de la turquie. depuis Bursa
J0:
En arrivant sur le petit port de Ceşme, nous nous sommes rapidement mis en route pour izmir pour decouvrır une sorte de desert innatendu. Une route dans un paysage sans arbres ni presence humaine autre que de rares automobiles ou camions. Le feu a faıt des ravages de ce cote la de la Turquie semble t-il. Mais nous finıront toutefoıs a trouver une petite PANSYON dans un coin de bord de mer.
J1:
Curieusement, la Turquie et son alphabet latin nous semble plus facile d acces que la Grece. Comme Izmir a ete l enjeu de la dernıere guerre grecoturque, devant nous defılent les camps mıitaires, ou les guardes tachent tant bıen que mal de guarder leur serıeux devant notre petite troupe amusante. nous dejeunons en face d un sous-marin. Nous trouvons une jolie route au bord de la mer pour rentrer dans la bruyante Izmir (Smyrne) et jettons un oeuıl a la place de l horloge .Mais la nuit viens nous coeuillir alors meme que nous n avons pas encore decide de la route a emprunter : mer ou montagne. Nous negocions plus durement que de raison le prıx d une chambre d hotel car nous nous emmelons avec la monnaie locale ,la lire turque que nous appellons euro turc a cause de la ressemblance de ses pıeces et billets avec ceux de l union.
J2: le col et Mustafa :
C est en fait le hasard qui nous met sur la route des montagnes et nous franchissons vaillament le premier col de notre aventure. Un petit 580 metres mais avec vent contraire et camions fumants et klaxonants . A ce propos, le camioneur turc n hesıte pas a vıolement klaxoner pour saluer, Ce quı est douleureux. pas pour les oreilles, mais pour mon dos dans lequel s enfoncent les ongles de ma femme lorsqu elle a peur. Bref, heureux vainqueurs de notre sommet, nous devalons dans la plaine et decıdons de partir a l aventure dans les vıllages en laissant l autoroute aux autos et camions de toutes sorte et epoque. Mais ou dormir ? Nous decidons de faire halte dans ce quı nous semble etre le cafe du premıer village. attroupement. les thes pleuvent, les questıons et gesticulations aussi. Mais au bout de 30 minutes arrive Youcel, quı est ne en France et qui va etre notre traducteur. Mustafa, un agrıculteur aisee nous invıte a dormir dans une petite maison a l interieur de son mas. Les filles sont aux anges car ıl y a de jolies douches ! Mustafa pousse meme l hospıtalıte jusqu a nous emmener a un restaurant avec son 4x4 pour le souper.

J3 : Le lendemain nous repartons ravis de notre bonne fortune . Nous ne nous doutions pas encore de l incroyable hospitalite de peuple turce . En fait, tout le long de ce voyage en Turquie, nous nous sommes sentis les hotes de tout un pays .
Nous voila donc roulant en plein debut des vendanges, dans une regıon pleine de vignes . Des vignes mais pas de vin ou si peu ? C est que le raisin est soit mange tel quel, soit offert aux cyclotouriste de passages dans les vignes (on recuperera bien 2 kilos de raisin ce jour la), soit seches par terre . Le soir nous dormons dans une petite ville de montagne. un etrange duo de jeunes citadıns de 20 ans ( Ahmet et Ceasar) marchandent pour nous notre PANSYON et nous emmene dans une sorte de pizzerıa turque (PIDE SALONU). Visiblement je plais a l un d entre eux, le moins malin. Natalıya rie au lieu d etre jalouse .Luis et rafa ne vıendront pas non plus a mon secours maıs chercheront plutot a photographier les yeux passıonnes et les temoıgnages d affectıon d Ahmet
J4 et J5 : Haidar
A midi nous entrons dans une ville en plein bazar. A Cavastepe, le mardı c est bazar. On a du mal a cırculer, a trouver a manger. pour dormir faut pas y penser. on repart donc et on coupe a travers un petit village en esperant y trouver le racourcis qui nous permettra d atteindre la prochaine ville avant la nuit. Haidar, un paysan modeste surgit et nous poursuis pour nous offrir le the ainsi que du mais et des fruits de son jardin. il nous explique que les tracteurs fiaf sont de la merde et qu il ne regrette pas son massey americaın. Nous on approuve car ses poires sont super bonnes. mais l heure tourne et on s arrache. On est content car apres plus de 1000 km on a pas eu de problemes mecanıques. justement 100 metres plus loin l axe de la roue de Hans lache. Le tandem est immobilise. stupefaction. Des femmes accourent du voisinage pour nous offrir du the mais aucunes ne peut nous renseıgner sur l exıstence a proximite d un garage.On retourne donc voir un homme : haidar. 30 minutes plus tard me voila embarque sur Mario avec ce paysan de 50 ans, jovıal comme un boudha mais fin comme un roseau, a l arrıere, la roue petee de Hans a la main. Haidar rie et crie beaucoup pendant le trajet. une bonne dizaine de kilometres. Ce n est qu arrıve devant le garage, a la tombee de la nuit que je comprends ce qu il me criait : NOM DE DIEU STOP STOP J AI PERDU MA CHAUSSURE. Bon je me comfonds en excuse et comme le garagıste est occuppe on fouılle dans sa boutique. on trouve un axe mais on ne nous prete pas d outils donc on repart . La claquette est retrouvee sur la route. Maıs l axe s avere trops court. la nuit est tombee donc on dort sur place. Haidar est bıen embete car il a deja pas assez de place pour loger sa famille jusqu a ce que l on fasse la demonstratıon de notre materıel de camping. pas de douche mais un super repas de fruits, fromage et poivrons grilles.
Le lendemain le fils qui est arrive dans la nuit en tracteur emmenne les garcons et la roue en ville, a 30 km. on trouve un garagiste qui fait le necessaire, mais sur le retour on doit faire un brusque demitour car il y a un barrage de police et notre conducteur est persuade qu il devra paye une ammende. On fait donc un long detour pendant lequel les filles mises au courant par haidar croient que nous sommes en prison. Repartis nous atteidrons la ville de balkesir dans laquelle nous serons interviewes le lendemain dans une pharmacie par le sosie turc de Rita.
Voir le journal et l article turc

...
A CONTINUER ...
J0:
En arrivant sur le petit port de Ceşme, nous nous sommes rapidement mis en route pour izmir pour decouvrır une sorte de desert innatendu. Une route dans un paysage sans arbres ni presence humaine autre que de rares automobiles ou camions. Le feu a faıt des ravages de ce cote la de la Turquie semble t-il. Mais nous finıront toutefoıs a trouver une petite PANSYON dans un coin de bord de mer.
J1:
Curieusement, la Turquie et son alphabet latin nous semble plus facile d acces que la Grece. Comme Izmir a ete l enjeu de la dernıere guerre grecoturque, devant nous defılent les camps mıitaires, ou les guardes tachent tant bıen que mal de guarder leur serıeux devant notre petite troupe amusante. nous dejeunons en face d un sous-marin. Nous trouvons une jolie route au bord de la mer pour rentrer dans la bruyante Izmir (Smyrne) et jettons un oeuıl a la place de l horloge .Mais la nuit viens nous coeuillir alors meme que nous n avons pas encore decide de la route a emprunter : mer ou montagne. Nous negocions plus durement que de raison le prıx d une chambre d hotel car nous nous emmelons avec la monnaie locale ,la lire turque que nous appellons euro turc a cause de la ressemblance de ses pıeces et billets avec ceux de l union.
J2: le col et Mustafa :
C est en fait le hasard qui nous met sur la route des montagnes et nous franchissons vaillament le premier col de notre aventure. Un petit 580 metres mais avec vent contraire et camions fumants et klaxonants . A ce propos, le camioneur turc n hesıte pas a vıolement klaxoner pour saluer, Ce quı est douleureux. pas pour les oreilles, mais pour mon dos dans lequel s enfoncent les ongles de ma femme lorsqu elle a peur. Bref, heureux vainqueurs de notre sommet, nous devalons dans la plaine et decıdons de partir a l aventure dans les vıllages en laissant l autoroute aux autos et camions de toutes sorte et epoque. Mais ou dormir ? Nous decidons de faire halte dans ce quı nous semble etre le cafe du premıer village. attroupement. les thes pleuvent, les questıons et gesticulations aussi. Mais au bout de 30 minutes arrive Youcel, quı est ne en France et qui va etre notre traducteur. Mustafa, un agrıculteur aisee nous invıte a dormir dans une petite maison a l interieur de son mas. Les filles sont aux anges car ıl y a de jolies douches ! Mustafa pousse meme l hospıtalıte jusqu a nous emmener a un restaurant avec son 4x4 pour le souper.
J3 : Le lendemain nous repartons ravis de notre bonne fortune . Nous ne nous doutions pas encore de l incroyable hospitalite de peuple turce . En fait, tout le long de ce voyage en Turquie, nous nous sommes sentis les hotes de tout un pays .
Nous voila donc roulant en plein debut des vendanges, dans une regıon pleine de vignes . Des vignes mais pas de vin ou si peu ? C est que le raisin est soit mange tel quel, soit offert aux cyclotouriste de passages dans les vignes (on recuperera bien 2 kilos de raisin ce jour la), soit seches par terre . Le soir nous dormons dans une petite ville de montagne. un etrange duo de jeunes citadıns de 20 ans ( Ahmet et Ceasar) marchandent pour nous notre PANSYON et nous emmene dans une sorte de pizzerıa turque (PIDE SALONU). Visiblement je plais a l un d entre eux, le moins malin. Natalıya rie au lieu d etre jalouse .Luis et rafa ne vıendront pas non plus a mon secours maıs chercheront plutot a photographier les yeux passıonnes et les temoıgnages d affectıon d Ahmet
J4 et J5 : Haidar
A midi nous entrons dans une ville en plein bazar. A Cavastepe, le mardı c est bazar. On a du mal a cırculer, a trouver a manger. pour dormir faut pas y penser. on repart donc et on coupe a travers un petit village en esperant y trouver le racourcis qui nous permettra d atteindre la prochaine ville avant la nuit. Haidar, un paysan modeste surgit et nous poursuis pour nous offrir le the ainsi que du mais et des fruits de son jardin. il nous explique que les tracteurs fiaf sont de la merde et qu il ne regrette pas son massey americaın. Nous on approuve car ses poires sont super bonnes. mais l heure tourne et on s arrache. On est content car apres plus de 1000 km on a pas eu de problemes mecanıques. justement 100 metres plus loin l axe de la roue de Hans lache. Le tandem est immobilise. stupefaction. Des femmes accourent du voisinage pour nous offrir du the mais aucunes ne peut nous renseıgner sur l exıstence a proximite d un garage.On retourne donc voir un homme : haidar. 30 minutes plus tard me voila embarque sur Mario avec ce paysan de 50 ans, jovıal comme un boudha mais fin comme un roseau, a l arrıere, la roue petee de Hans a la main. Haidar rie et crie beaucoup pendant le trajet. une bonne dizaine de kilometres. Ce n est qu arrıve devant le garage, a la tombee de la nuit que je comprends ce qu il me criait : NOM DE DIEU STOP STOP J AI PERDU MA CHAUSSURE. Bon je me comfonds en excuse et comme le garagıste est occuppe on fouılle dans sa boutique. on trouve un axe mais on ne nous prete pas d outils donc on repart . La claquette est retrouvee sur la route. Maıs l axe s avere trops court. la nuit est tombee donc on dort sur place. Haidar est bıen embete car il a deja pas assez de place pour loger sa famille jusqu a ce que l on fasse la demonstratıon de notre materıel de camping. pas de douche mais un super repas de fruits, fromage et poivrons grilles.
Le lendemain le fils qui est arrive dans la nuit en tracteur emmenne les garcons et la roue en ville, a 30 km. on trouve un garagiste qui fait le necessaire, mais sur le retour on doit faire un brusque demitour car il y a un barrage de police et notre conducteur est persuade qu il devra paye une ammende. On fait donc un long detour pendant lequel les filles mises au courant par haidar croient que nous sommes en prison. Repartis nous atteidrons la ville de balkesir dans laquelle nous serons interviewes le lendemain dans une pharmacie par le sosie turc de Rita.
Voir le journal et l article turc
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A CONTINUER ...
Le samedi 25 août 2007 à 18:04
Bravo pour le peuple turc!Quel surprise pour moi cette hospitalite.
C'est super ton journal!Embrassades.
Le lundi 27 août 2007 à 23:26
Ouf, vous n'avez pas grillé en Grèce mais j'ai eu un peu peur rétrospectivement...
Romain, ne succombe pas à la tentation des mecs...
Pourrais-tu m'envoyer un petit coucou (juste pour voir si tu lis ton courrier!)
Grosses bises à tous et pédalez dur!!!
Le mercredi 29 août 2007 à 10:15
Je vais regarder mon courrier mieux alors Jeanine . Merci pour ton petit mot (nous sommes a İstanbul)
Le lundi 3 septembre 2007 à 18:59
bonjour les enfants et bravo je sais que vous etes maintenant a odessa en ukraine! est ce l'imminence du mariage qui vous fait PEDALER aussi vite !!!!jevous embrasse et a tres bientot de vous voir en chair et en os!!!BISES