mar 7 aoû 2007
les premiers tours de roue en Grece J0 :
Apres une petite croisiere, nous sommes arrives a Patras, roule un peu et puis nous nous sommes installe dans un camping au bord de l eau. premier constat, les grecs ne nous comprennent pas et reciproquement. On va ouvrir les livres et bosser un peu ... J1 :
Nous partons gaiment du camping et alors que nous nous sommes arrete pour une visite des toilettes grecques, une troupe de cyclotouristes nous passent devant. Car ils sont petits et bruns, luis statuent qu ils sont espagnols. Soit.On en verifiera pas, trops content de les douybler alors qu ils sont eux aussi arretes dans une descente. Et puis au prochain croisement, on se perd, 3 a gauche et 2 a droite. Ca nous empeche pas de nous baigner . Cafe frappe et plage de galet blanc gris. On repart en esperant croiser nos amis au detour d une vigne, d un olivier. Ce n est pas eux que nous trouvons mais un enorme feu dans la montagne avec lequel se battent deux minuscules helicopteres et leur seaux d eau .De toute facon j ai un soucis bien plus grave. Nathalie vient de decreter qu il fait trops chaud et qu il faut se baigner immediatement (>42 en effet ... serait ce la proximite de l incendie ou la canicule ?). Comme nous sommes au milieux des oliviers sur une piste, je negocie quelques tours de pedales supplementaires pour atteindre la prochaine plage. Tout le long elle souffle , je m imagine sur un train. Et hop, la gare de la plage arrive.OUf ! Mais trops de vents et de vague.. alors en selle et sans commentaires .Pousses par les dieux ou plus exactement par le vent, nous roulons gaiement et nous ne nous rendons que tardivement que nous n avons pas mange. Comme je ne veux pas avoir de soucis avec belle-maman qui me tiendrais pour coupable si sa fille nageait dans sa robe de princesse, j achette rapidement des boites grecques et un peu d Ouzo au minimarket du coin. Et c est alors que nous les ouvrons sur une plagette en contrebas de la route que surgissent de derierre les roseaux nos 3 amis ! Nous decidons alors de sacrifier une pasteque pour feter nos retrouvailles tout en louant Poseidon en trempant nos corps d atlethes dans son domaine. Mais le temps s ecoule et il nous faut trouver notre gite du soir. Grace a notre super carte, nous localisons dans une ville non loin un camping qui ferait l affaire. Ce n est qu une heure plus tard, attables devant des cafes froids (les grecs le font froid expres... en plus on commence a aimer), que l on doit se rendre a l evidence : Notre plan a foire, la carte n est pas a jour, le camping n existe plus. Je repart donc , triste comme un italien sans vin, roulant vers l incertain d une nuit s annoncant rude. Mais j apercois des poissons dans une vitrine sur ma gauche. Ils bougent. Tiens on peut choisir son repas dans un aquarium. "Pas moi", "Pas moi", "l'autre est meilleur", semblent dire les poissons en essayant de se faire discret. Une dame surgit et nous explique combien ses poissons sont frais. effectivement. J essaye de lui faire comprendre que nous les lui croquerions bien ses pageots, si seulement nous savions ou dormir. Et je remarque que cette taverne a des chambres au dessus. En 5 minutes l affaire est conclue. Lecteurs, ayez une pensee pour 5 poissons que nous transformerons en kilometres
...
Depuis XILOKASTRO, 150 km a l est d athenes.
quelques photos : DODO



Apres une petite croisiere, nous sommes arrives a Patras, roule un peu et puis nous nous sommes installe dans un camping au bord de l eau. premier constat, les grecs ne nous comprennent pas et reciproquement. On va ouvrir les livres et bosser un peu ... J1 :
Nous partons gaiment du camping et alors que nous nous sommes arrete pour une visite des toilettes grecques, une troupe de cyclotouristes nous passent devant. Car ils sont petits et bruns, luis statuent qu ils sont espagnols. Soit.On en verifiera pas, trops content de les douybler alors qu ils sont eux aussi arretes dans une descente. Et puis au prochain croisement, on se perd, 3 a gauche et 2 a droite. Ca nous empeche pas de nous baigner . Cafe frappe et plage de galet blanc gris. On repart en esperant croiser nos amis au detour d une vigne, d un olivier. Ce n est pas eux que nous trouvons mais un enorme feu dans la montagne avec lequel se battent deux minuscules helicopteres et leur seaux d eau .De toute facon j ai un soucis bien plus grave. Nathalie vient de decreter qu il fait trops chaud et qu il faut se baigner immediatement (>42 en effet ... serait ce la proximite de l incendie ou la canicule ?). Comme nous sommes au milieux des oliviers sur une piste, je negocie quelques tours de pedales supplementaires pour atteindre la prochaine plage. Tout le long elle souffle , je m imagine sur un train. Et hop, la gare de la plage arrive.OUf ! Mais trops de vents et de vague.. alors en selle et sans commentaires .Pousses par les dieux ou plus exactement par le vent, nous roulons gaiement et nous ne nous rendons que tardivement que nous n avons pas mange. Comme je ne veux pas avoir de soucis avec belle-maman qui me tiendrais pour coupable si sa fille nageait dans sa robe de princesse, j achette rapidement des boites grecques et un peu d Ouzo au minimarket du coin. Et c est alors que nous les ouvrons sur une plagette en contrebas de la route que surgissent de derierre les roseaux nos 3 amis ! Nous decidons alors de sacrifier une pasteque pour feter nos retrouvailles tout en louant Poseidon en trempant nos corps d atlethes dans son domaine. Mais le temps s ecoule et il nous faut trouver notre gite du soir. Grace a notre super carte, nous localisons dans une ville non loin un camping qui ferait l affaire. Ce n est qu une heure plus tard, attables devant des cafes froids (les grecs le font froid expres... en plus on commence a aimer), que l on doit se rendre a l evidence : Notre plan a foire, la carte n est pas a jour, le camping n existe plus. Je repart donc , triste comme un italien sans vin, roulant vers l incertain d une nuit s annoncant rude. Mais j apercois des poissons dans une vitrine sur ma gauche. Ils bougent. Tiens on peut choisir son repas dans un aquarium. "Pas moi", "Pas moi", "l'autre est meilleur", semblent dire les poissons en essayant de se faire discret. Une dame surgit et nous explique combien ses poissons sont frais. effectivement. J essaye de lui faire comprendre que nous les lui croquerions bien ses pageots, si seulement nous savions ou dormir. Et je remarque que cette taverne a des chambres au dessus. En 5 minutes l affaire est conclue. Lecteurs, ayez une pensee pour 5 poissons que nous transformerons en kilometres
...
Depuis XILOKASTRO, 150 km a l est d athenes.
quelques photos : DODO
Le lundi 27 août 2007 à 22:57
Oi Rafa!
Saudades!
Bjs